Le monde a célébré le 22 avril la journée mondiale de la terre nourricière. Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. Le Jour de la Terre est aujourd’hui reconnu comme l’événement environnemental populaire le plus important au monde.
Cet événement a été initié par le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Aujourd’hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
Mais au-delà de la célébration, il sied de signaler l’impact de l’homme sur la terre nourricière. Le plus gros problème de la terre vient de l’activité de l’hommes pour satisfaire une société de consommation pour laquelle la demande est sans cesse croissante.
L’espèce humaine doit changer de comportement envers la nature si nous voulons vraiment vivre mieux sur cette terre. C’est dans cet ordre d’idées qu’en République Démocratique du Congo, particulièrement dans la ville de Kinshasa, en marge de la célébration de cette journée, l’ONG Logos Premier et Green Team Network en collaboration avec la Banque Commerciale du Congo (BCDC), avait organisé une marche de sensibilisation à l’égard des automobilistes (conducteurs de motos, chauffeurs de taxis et taxis bus) sur la gestion durable des déchets. La marche avait pour thème : « la chaussée n’est pas une poubelle ». Cette action avait pour but d’inciter les automobilistes kinois à adopter un comportement écologique afin d’éviter de faire des artères de la ville des dépotoirs des immondices. De son côté, notre Bureau ZYLLOO CONSULT avait mobilisé les enfants de la rue communément appelé « Chegué » et les avait employés à ramasser les emballages en plastique (sachets et bouteilles) au tour de son siège et dans les environs.
Plaidoirie pour les mesures contraignantes en faveur de l’environnement
Toujours à Kinshasa, l’année passée à la même date l’ONG OGEC (Organisation pour la Gestions Environnementale au Congo), avait jugé de sensibiliser les kinois par les actes. Quelques dizaines de membres de cette organisation avait envahi, la place de la Victoire, avec pour objectif d’assainir ce grand carrefour situé au centre de la capitale congolaise. Très déterminée, l’équipe avait saisi l’occasion pour informer les passants sur l’importance de garder propre son environnement tout en insistant sur l’interdépendance qui existe entre l’homme, les écosystèmes et la terre. Mais une année après tout porte à croire que cette action n’a jamais eu lieu.
Ces genres d’actions ne devront pas être seulement ponctuelles en se réalisant uniquement lors des célébrations internationales. Une politique efficace de la préservation de l’environnement et en particulier de la terre nourricière doit nécessairement intégrée la sensibilisation de la population au respect de l’environnement. Des actions coercitives doivent être envisagées afin d’obliger la population à protéger son milieu de vie. En ce qui concerne les entreprises, ces actions peuvent consister, entre autres, en une obligation d’obtenir une certification internationale (ISO 14001) en système de management de l’environnement, obligation qui devra être assortie des pénalités en cas de manquement.